Connu officiellement comme l'ordre des Spadassins, ce clan a été créé par Cannelia et Lupo en l'an 1248 durant Moniac, afin de réunir les passionnés du fer croisé : duellistes, aventuriers, chercheurs de trésors et compagnons d'armes de tout horizon. Réunir leurs forces et leurs biens pour cumuler gloire et or, à la sueur de leur front et grâce à la tranchante froideur de leurs lames, tel a été le dessein des créateurs de ce clan, dont la devise reflète bien leur état d'esprit : "L'épée est notre seul refuge".

L'ordre des Spadassins est régi par un grand conseil qui est chargé d'assurer la cohésion entre les membres du clan, de gérer les conflits et litiges en interne, la trésorerie et la stratégie de recrutement. Il est composé des fondateurs de l'ordre, mais aussi des meilleurs guerriers du royaume qui ont su gagner leur place et la confiance du grand conseil.

La guilde des Spadassins est connue pour être neutre et considère que chaque membre est libre et par conséquent, responsable de ses actes. Aussi, certains brigands de grands chemins ou autres malfrats peuvent être des compagnons d'armes des Spadassins, et le clan n'en tiendra pas rigueur, préférant laisser cette affaire aux soins de la justice et des autorités royales. Bien que la majorité des spadassins soient des duellistes préférant se battre à la loyale dans les arènes.

Beaucoup de rumeurs circulent sur l'ordre des Spadassins, tant l'alliance entre Cannelia et Lupo fut surprenante, deux personnalités si différentes qui, de prime abord, ne peuvent pas s'entendre. Certains conspirationnistes parlent même d'une seconde insurrection se préparant dans l'ombre, suite à la nouvelle que d'anciens insurgés avaient été retrouvés et tués. Cannelia étant réputée pour haïr les royalistes et étant elle-même une enfant d'insurgés, la théorie semble plausible, mai aucunes preuves tangibles n'a pu étayer ces rumeurs qu'on murmure dans les bas quartiers du royaume.

Le clan des Spadassins reste donc pour l'instant un simple clan de compagnons d'armes qui fait rêver les plus nostalgiques d'une révolution manquée.