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HONIZUKA - [Armëlia]

Les elfes ne sont pas fais pour vivre en paix. Les humains ayant empreins le monde de leur dominance, certains peuples vécurent dans un sentiment de paix fragile. Ce fut le cas pour les elfes de Cirel, qui, bien qu’avoir prit un lieu de résidence très retranché, furent obligés de repousser à de nombreuses reprises les assauts barbares. Mais Cirel était une forêt hostile, autant pour les elfes que pour les humains. Ses arbres et sa verdure très dense (pour ne pas dire labyrinthique) abritaient des monstres de la pire espèce, tous plus impressionnants les uns que les autres. Cela ne permettait pas aux elfes la faculté et l’espoir de convier toute leur attention aux assauts que l’on pourrait qualifier d’assassins, étant donné que les barbares n’avaient pas pour but que de piller le village, mais également de massacrer la population, par pur racisme. De ces attaques et de la fin du village découlait le destin de Honizuka … Chapitre I- Cirel et ses flammes Honizuka était né dans le village de Cirel, de parents tous deux elfiques, qui eux même étaient nés elfes. Venir habiter dans le village n’était pas leur idée, mais celle de leurs parents actuellement morts. Ils avaient eu un fils avant Honizuka, mais depuis une ancienne attaque Barbare, l’enfant – du nom de Mitsurigisan – avait été porté disparu. Dans la mémoire de tous, il était considéré comme mort, bien que l’on n’ait jamais retrouvé son corps. Honizuka naissait quelques années plus tard. Ce ne fût qu’à l’âge de raison qu’on lui apprit la mort de son aîné, même si ne l’avait jamais connu. Et ce fût à ses 14 ans que le village vit sa fin : une horde de barbares, armés jusqu’aux dents, et plus que jamais déterminés à en finir avec les elfes de Cirel (cela se voyait à leur effectif), entreprit de mettre fin aux jours de ces résidences. Ayant sentit tout le mal qui animait ces êtres assoiffés de sang, la mère de Honizuka mit tout en œuvre pour lui donner une chance de s’en sortir. Elle lui donna une épée, et tenta de l’amener jusqu’à l’orée de la forêt (il faut savoir que le village était construit en plein centre de la forêt, pour des raisons de sécurité évidentes, bien qu’encore douteuses). En raison d’un trop grand nombre de monstres sur leur chemin, la mère de Honizuka périt. Evidemment, Honizuka voulu rester au près de sa mère, la sortir de ce mauvais pas. C’est alors qu’elle lui dit : « Cours mon fils et ne te retourne pas. Deviens fort … » Elle essuya les larmes de son fils, avant de le pousser – de ses dernières forces – en guise d’ordre de partir. Honizuka s’exécuta. Il couru, ne se retourna pas, quitta la forêt, et devint fort … Chapitre II- Elandir Honizuka s’en sortit, mais pas sans blessure. Sans dire qu’il était à l’article de la mort, son corps souffrait impitoyablement. Il avait empressement besoin de soin, sans quoi ses jours pourrait être comptés. Mais il venait à peine de sortir de la forêt, et le prochain village était à plus ou moins 30 minutes de marche. Il ferma alors les yeux, et compressa ses blessures du mieux qu’il pouvait. Il avait une grande ouverture au ventre, ainsi que deux autres à la jambe et au bras. N’ayant que deux mains, il ne couvrait que deux de ses blessures, mais bientôt deux mains vinrent s’ajouter aux siennes. Un elfe dans une tunique verte, et portant une cape noire, sous laquelle pendant un katana doré, venait d’apparaître devant lui. Honizuka, non pas effrayé mais surpris, s’empressa de le questionna, mais l’homme, plus rapide, le devança : « Je m’appelle Elandir, et je crois bien que tu as besoin de moi. Alors ne parle pas et tente de dormir. Je resterai à tes côtés jusqu’à ce que tu te réveillé, alors soit rassuré. » Sans autre mot, Honizuka ferma les yeux, apaisa son esprit, et s’endormit dans un sommeil cauchemardesque et tourmenté. A son réveil, son corps avait été transporté sous un arbre, quelques kilomètres plus loin. Son corps, bandé, présentait encore quelques douleurs, mais dans l’ensemble, il semblait allez mieux. Non loin de lui, Elandir était assis en tailleur, fumant une pipe. Ce nom n’était pas inconnu à Honizuka. C’était un elfe très réputé pour les nombreuses batailles auxquelles il avait survécu en tant que mercenaire. Il ne cherchait que l’or et la survie ; il y avait trouvé la gloire et le respect en plus de son butin. C’était l’homme qu’il fallait pour accomplir le rêve de Honizuka. « Je sais quelles questions tu te poses, jeune homme. Qu’est ce que je fais là ? Pourquoi je t’ai aidé ? J’étais venu aider les tiens après avoir glaner quelques renseignements sur cette troupe barbare. Mais à en voir la fumée qui dépasse de cette épaisse densité d’arbres, j’en conclu que je suis arrivé trop tard. C’est alors que je t’ai trouvé à l’extérieur de la bataille. Evidemment que par bonne conscience je t’ai aidé. Mais ce n’est pas tout. Tu as certainement envie de te venger de la mort de tes parents n’est-ce pas ? Alors peut-être que je pourrais t’être utile, annonça l’homme, sereinement et fumant toujours son herbe. -Vous avez de nombreuses demandes d’éducation au combat, et vous les avez toujours refusées. C’est ce qu’on nous a appris à l’école. Alors pourquoi moi ? Non pas que je refuse votre aide, loin de là, mais je me questionne dessus. -Il y a de quoi se poser des questions sur mes agissements, il est vrai. Tu auras certainement appris que j’avais déjà fait compagnie avec un autre élève, il y a longtemps n’est ce pas ? » Honizuka acquiesça. « Et bien ton visage me rappelle le sien voila tout. » L’élève dont parlait Elandir était un jeune elfe auquel il s’était attaché, mais il mourut par la suite au combat. Depuis, Elandir n’avait jamais reprit d’élève. C’était donc là une chance et un plaisir incontestable pour Honizuka. Et c’était également le début d’un long entraînement intensif pour lui… Chapitre III- Quand le maître rattrape l’élève Le but d’Elandir était d’accompagner, après un entraînement sérieux (qui venait maintenant à son terme), son élève sur le terrain. C’est ainsi qu’après deux ans, Honizuka suivit son maître sur la voie du mercenaire. Il participa à de nombreuses guerres. Si il y avait apprit le maniement du katana, il en apprit tout autant sur l’art de la guerre, sur les armes, armures et autres machines infernales de la guerre. C’était ainsi qu’Elandir avait forgé sa réputation et sa force. Leur présence était maintenant fort respectée, et Honizuka ne tarda pas à se faire connaître non plus. Leurs jours coulaient sous l’or versé en fin de chaque bataille. Ils avaient commencés par de petits combats. C’était là une épreuve de mise en face de la mort. Chaque seconde passée sur un champ de bataille était une chance offerte à la mort pour vous attraper. Mais finalement, Honizuka s’adapta très bien à cette vie. Bientôt, les guerres qu’ils entreprirent de suivre devinrent plus dangereuses, plus confuses, et surtout plus longue. Et bien que le talent d’Elandir suffise à venir à bout de guerres bien plus qu’infernales, son âge en viendrait finalement à bout. Le port de l’armure ne lui permettait plus une liberté de mouvement comme autrefois. Ce fût se dernière guerre, et ‘Le grand elfe’ (c’était le nom que sa célébrité lui avait offert) périt dans les mêmes circonstances que son premier élève. Il entama alors ses derniers mots contre l’oreille de son élève : « C’est sur un champ de bataille que ma mort doit trouver sa place. Et je meurs heureux que d’avoir pu voir jusqu’où peut allez la survie d’un homme. Tu es sur le pas de devenir quelqu’un de très fort, Honizuka. Mais ne reste pas à pourrir sur un champ de bataille. Ne fais pas la même erreur que moi … » Sur ces dernières paroles, Elandir ferma les yeux, et Honizuka devint ‘Le Grand elfe’. Chapitre IV- Armëlia Jusqu’au bout, Honizuka suivit les directives de son maître, et c’est ainsi qu’il quitta les champs de guerre, un titre à la main, et le souvenir d’un ami en tête. Ses pas le conduisirent aux portes d’Armëlia, une cité où la distinction entre les races n’existait pas. Un havre de paix ou se rejoignait les anciens combattants. Avec son titre, c’est avec plaisir qu’Havenar, le créateur de cette guilde et pour ainsi dire le maître de lieux, et les siens acceptèrent la venue du ‘Grand elfe’ dans leur rangs. Parmi les membres déjà présent dans la guilde, Honizuka découvrit que son frère soit disant mort était. Ce fût une raison de plus pour lui que de rester là. Selon Havenar, c’était quelqu’un de particulièrement fort qui venait à présent d’entrer parmi les leurs. Dans cette guilde qu’est Armëlia, Honizuka continuait son entraînement. Pour lui la force n’avait pas de limite, on pouvait sans cesse la perfectionner. Seule la mort était une contrainte. Il n’en existait aucune autre … FreeCompteur.com